Cyclisme en Limousin

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Jacques VIVIER

Jacques VIVIER

Jacques Vivier est né le 9 octobre 1930, à Sainte Croix de Mareuil, en Dordogne.  Il est décédé, le 27 septembre 2021, à l’âge de 90 ans.

Ses clubs amateurs.

Jacques Vivier a débuté le cyclisme au VC Nontron, en 1949, avec son copain Michel Brun. En 1950 et en 1951, il est licencié au CA Ribéracois. En 1952, il rejoint le Cyclo Racing Club Limousin. De 1954 à 1956, il retourne au CA Ribéracois. Il termine sa carrière en étant licencié en 1957 et en 1958 à l’UC Montpon.

Ses équipes professionnelles.

Jacques Vivier va effectuer six saisons avec les pros.  En 1952, il porte le maillot de l’équipe Royal Fabric.

En 1953, il reste fidèle à la firme Objatoise qui s’est dotée d’un second partenaire, la marque de pneumatique Hutchinson. Durant ces deux saisons, Jacques Vivier a pour partenaire les Limousins André Bernard, Marcel Guitard et son copain Michel Brun, lequel est resté indépendant.

En 1954, Jacques Vivier signe chez Gitane Hutchinson. Cette équipe dirigée par Raymond Louviot est beaucoup plus forte avec un effectif  de 27 coureurs.  Parmi ceux-ci certains comme Gilbert Bauvin, Jean Brankart, Jean Stablinski, Martin de Vangeneugden et Rik Van Looy vont, par la suite, se constituer un joli palmarès.

En 1955, Jacques Vivier reste fidèle à l’équipe Gitane. Jean Stablinski et Martin de Vangeneugden en font toujours partie. Roger Walkowiak les a rejoint.

En 1956, Jacques Vivier revient à ses premiers amours en signant chez Royal Fabric.  Sa carrière pro s’arrête en 1957, toujours chez Royal Fabric où il a retrouvé Marcel Guitard.

Son début de carrière.

En 1949, Jacques Vivier qui réside dans le petit hameau de Verdinas, près de Sainte Croix de Mareuil, découvre le cyclisme en même temps que Michel Brun. Michel Brun a 18 ans et Jacques Vivier 19. Tous les deux sont natifs de Mareuil sur Belle. Ils vont rapidement se lier d’amitié. Ils pratiquent le cyclisme en s’amusant ce qui ne les empêche pas de se faire une solide réputation lors des courses de frairies ouvertes aux 3ème et 4ème catégories.

Marius Duteil, est, lui aussi, de la région. Il  réside à Mareuil, il a alors 36 ans et le champion du Limousin 1947 ne tarde pas à s’intéresser à ces deux jeunes du cru.

Dès le début de la saison 1950, Marius Duteil les prend en main. Il leur dresse un plan d’entraînement, les conseille sur leur alimentation, sur la tactique de course et mieux même, il s’entraîne avec eux sur les routes de la Dordogne. Le trio Duteil (le maitre), Michel Brun et Jacques Vivier (les élèves) est né et ce trio ne va pas tarder à dominer le cyclisme régional.

A lui seul, Jacques Vivier enregistre 25 victoires durant la saison 1950. Lorsqu’il gagne, Michel Brun et Marius Duteil ne sont jamais très loin,  C’est le cas au Critérium du Centre (1 Vivier – 2 Brun – 5 Duteil), à Saint Estèphe où Jacques Vivier, perce, change son boyau tout seul et termine avec deux minutes d’avance (1 Vivier – 2 Brun), à Piégut Pluviers (1 Vivier – 2 Brun – 6 Duteil), au Prix du Salan à Brive (1 Vivier – 2 Brun – 4 Duteil). Lorsque c’est Michel Brun qui gagne à son tour, Jacques Vivier et souvent deuxième, c’est le cas à Aubin, à Saint Vincent de Connezac et à la Ronde du Tour de France à Périgueux.

Parmi les 25 victoires obtenues, en 1950, par Jacques Vivier, le Championnat du Limousin, disputé contre la montre, le 9 juillet 1950, à Limoges, a marqué les esprits. Deux hommes qui n’ont pas encore vingt ans, vont se livrer une formidable bataille. Ce sont, Jacques Vivier et le champion sortant André Bernard.  Le parcours de 78 kilomètres sillonne la campagne Limousine en passant par La Crouzille, Ambazac, Saint Laurent Les Eglises, le Pont du Dognon, le Chatenet en Dognon, Saint Léonard de Noblat, La Croix Ferrée, Aureil et Limoges.

André Bernard fait un départ ultra rapide. Pédalant avec souplesse, bien en ligne sur sa machine, à Brachaud, après seulement une petite dizaine de kilomètres, il a déjà repris près de deux minutes au Creusois, Roger Paris, parti quatre minutes avant lui. Dans la longue ligne droite, en montée, vers Maison Rouge, il l’a en point de mire mais Roger Paris l’a vu, lui aussi, et il accélère l’allure.

André Bernard appuie plus fort sur les pédales, le compteur dépasse souvent les 50, malgré cela ce n’est que dans la montée de La Crouzille qu’André Bernard va enfin rattraper Roger Paris. L’effort a été très violent, il s’est mis dans le rouge et dans les bosses suivantes, il va payer la facture.

Au bas de la longue descente vers le Pont du Dognon, un incident ne va pas arranger les choses. Dans le dernier virage, à la sortie du pont, coincé entre deux rangées de voitures garées de chaque côté de la route, un camion bloque totalement le passage. André Bernard évite de peu la chute mais il est contraint de repartir à zéro au pied de cette longue montée vers le Chatenet en Dognon. Il lui faut deux kilomètres avant de retrouver son rythme. Au sommet de la côte, les chronos parlent : André Bernard accuse un retard de 2′ 20″ sur son principal rival parti avant lui, Jacques Vivier.

La course semble jouée mais André Bernard n’a pas dit son dernier mot. Sa pédalée redevient de plus en plus efficace. L’écart se réduit. Jacques Vivier, tenu informé du retour de son adversaire hausse lui aussi le ton. Il puise dans ses réserves ce qui n’empêche pas l’écart de passer en dessous de la minute.

La lutte entre les deux hommes est remarquable et à l’arrivée Jacques Vivier conserve 50 secondes d’avance sur André Bernard. C’est largement suffisant pour être sacré Champion du Limousin. L’effort a été si intense que Jacques Vivier va s’évanouir sitôt la ligne d’arrivée franchie.  Ce titre il est allé le chercher au courage et en puisant à ce point dans ses réserves, il a démontré qu’il était un futur grand champion.

En fin d’année 1950, Jacques Vivier est appelé au service militaire. Son statut d’indépendant va lui donner l’avantage d’être affecté à Périgueux.  Son incorporation ne va donc pas avoir de grandes conséquences sur la suite de sa carrière.

En  1951, du 2 au 16 juin, Jacques Vivier participe à la 1ère Route de France qui est organisée par  le journal Route et Piste, dirigé par Jean Leulliot. Cette épreuve réservée aux amateurs et aux indépendants comprend 14 étapes. Elle est considérée comme un mini Tour de France.

Jacques Vivier termine 5ème de la 1ère étape, Paris/Auxerre, remportée par le coureur de Sainte Foy La Grande, André Dupré.

Le lendemain, il remporte la deuxième étape Auxerre/Dijon.

Lors de la 4ème étape, entre Vichy et Saint Etienne, Jacques Vivier est dans la bonne échappée composée de six coureurs. L’Oléronais Marcel Bon, porteur du maillot jaune, est repoussé à 10 minutes.  Jacques Vivier termine 2ème de l’étape mais Michel LLorca qui était aussi dans la bonne échappée se retrouve à égalité de temps avec Jacques Vivier au classement général.  Les commissaires prennent alors une décision un peu surprenante. Jacques Vivier et Michel LLorca porteront tous les deux un maillot jaune sur l’étape suivante conduisant les coureurs de Saint Etienne à Avignon.

A l’issue de cette étape, Jacques Vivier qui a terminé 4ème et Michel LLorca 6ème sont toujours dans le même temps et la Route de France a toujours deux maillots jaunes.

La sixième étape entre Avignon et Béziers, ne changera rien, malgré la 9ème place de Jacques Vivier qui a remporté le sprint du peloton. La 3ème place du classement général est alors occupée par Marcel Bon qui est déjà à plus de six minutes des deux leaders.

Après, la 7ème étape disputée entre Béziers et Montauban, le classement général reste inchangé, mais les commissaires de course décident enfin que  Jacques Vivier sera désormais l’unique porteur du maillot jaune puisque, depuis le départ, il a toujours devancé Michel Llorca.

De Montauban à Arcachon, Jacques Vivier tente, en vain, de se débarrasser de  Michel LLorca. Il termine cependant 10ème de l’étape.

La 10ème étape comporte deux tronçons Lacanau/Le Verdon puis Royan/La Rochelle. Sur ce second tronçon, Michel Llorca, malade, abandonne à 15 kilomètres de l’arrivée alors que Jacques Vivier termine 4ème.  Lors  du contre la montre de 86 kilomètres menant les coureurs de Pouzauges à Thouars, Jacques Vivier termine à nouveau 4ème. Il creuse encore davantage les écarts sur ses adversaires.

Au classement général, il a désormais une avance confortable de plus de neuf minutes sur Marcel Lebon, écart qu’il va conserver jusqu’à Paris terme de la dernière étape et ceci malgré une chaude alerte lors de l’étape Vannes/Dinan. Ce jour là, Jacques Vivier connait la poisse. Bris de guidon puis bris de cale-pied ce qui l’oblige à changer deux fois de vélo en cours d’étape mais, c’est surtout, une crevaison au pied du Mur de Bretagne alors que les attaques fusent, qui va lui causer une belle frayeur. Pour éviter de perdre trop de temps Jacques Vivier simule un bris de rayon afin d’avoir l’autorisation de changer de roue mais les commissaires veillent et l’obligent à changer tout seul son boyau. Jacques Vivier parviendra tout de même à rentrer dans le peloton. La Route de France est gagnée et de belle manière !

Toujours en 1951,  au mois de mai, Jacques Vivier remporte le 21ème Circuit du Cantal, une course de 233 kilomètres, après avoir porté une attaque décisive à 7 kilomètres de l’arrivée, bien protégé par son coéquipier Michel Brun qui prend la seconde place.

Au cours de la saison 51, à la grande satisfaction de ses cadres officiers et sous officiers, il remporte, à Dijon, le Championnat de France Militaire avec quatre minutes d’avance sur le second Mazet.

Après ce championnat, le 5 août 1951, Jacques Vivier participe au 20ème Prix de la Ville et des commerçants de Limoges. Echappé dès le début de course en compagnie d’Albert Treuil il se débarrasse de ce dernier pour accomplir les derniers tours sous les ovations du public Limougeaud qui a compris qu’un grand champion venait d’ajouter son nom au palmarès de l’épreuve.

 

Jacques Vivier après sa victoire à la Route de France 1951. A sa gauche on reconnait Marius Duteil.

Sa carrière pro.

Début 1952, Jacques Vivier est encore indépendant mais on peut considérer que sa carrière pro débute à ce moment là puisqu’il va presque constamment courir avec eux dès le début de la saison.

 Alors que son service militaire touche à sa fin, il va se frotter aux professionnels en prenant le départ de Paris-Côte d’Azur qui se déroule du 25 au 30 mars. Michel Brun l’accompagne.

Les deux poulains de Royal Fabric Wolber font partie de  l’équipe Route de France composée de Raphaël Géminiani, de Marcel Bon, d’André Dupré, d’André Gonzalez et de Guy Thillard.

Les débuts sont laborieux. Lors de la 1ère étape, Paris/Pougues Les Eaux, courue par mauvais temps et remportée par André Darrigade, Jacques Vivier se classe 70ème.

Chaque jour qui suit le voit remonter au classement général.  Il termine 5ème de la 3ème étape, Annonay/Vergèze.

Dans l’étape contre la montre, longue de 57 kilomètres, entre Antibes et Grasse, il prend une magnifique 4ème place derrière les spécialistes que sont Louison Bobet, Pierre Barbotin et le Belge Raymond Impanis.

Ce qu’il va réaliser, le lendemain, lors de l’étape Grasse/Nice, relève de l’exploit. Echappé dès le départ,  avec Jacques Dupont, il franchit le col de Castillon, en solitaire, avec quatre minutes d’avance sur le peloton conduit par Louison Bobet. Il n’est repris qu’à 11 kilomètres de l’arrivée, dans la montée du col de Braus, par Louison Bobet qui est accompagné de Raymond Impanis. Il s’accroche et termine dans leurs roues à Nice. Il remporte ainsi le classement du meilleur grimpeur. Cette performance est d’autant plus remarquable que Jacques Vivier est le seul de son équipe à terminer l’épreuve.  Il se classe 15ème au classement général final. Louison Bobet est le premier à le féliciter. Marcel Bidot, directeur sportif de l’équipe de France du Tour, déclare : Si Louison s’est confirmé grand champion, Vivier a été pour moi une révélation. Le cran et l’audace de ce jeune garçon m’ont véritablement enchanté.

Dans la foulée, Jacques Vivier  remporte le réputé Grand Prix des Vêtements Malaury à Tarbes puis  le Prix du Courrier de l’Ouest qui se dispute en deux étapes.  Au cours de cette épreuve, il fait face à l’adversité.

Lors de la 1ère étape, il chute et casse son dérailleur. Il réussit tout de même à terminer dans le groupe de tête sans pouvoir faire le sprint. Impossible pour lui de passer le grand braquet.

Peu avant le départ de la seconde étape disputée contre la montre, Jacques Vivier casse son câble de dérailleur. Les officiels l’autorise à décaler son départ de neuf minutes. Lorsqu’il est appelé, à nouveau, au départ, la réparation n’est malheureusement pas tout à fait terminée. En cours de route, il est obligé de mettre pied à terre à trois reprises pour changer de développement. Malgré cela, il bat de neuf secondes, le Bordelais René Berton, recordman du Grand Prix des Nations.

En 1953, Jacques Vivier accomplit sa deuxième saison chez les pros.

Il se prépare sur la côte d’Azur en participant à Nice/Mont Agel. Une course de côte  de 38 kilomètres qui a disparu aujpurd’hui mais dont le parcours qui comporte des pentes à 10% est emprunté, de nos jours, par  les pros en préparation sur la côte. Cette épreuve s’appelait autrefois la Monaco /Mont Agel. Jacques Vivier termine 16ème de l’épreuve. Albert Treuil qui, lui aussi,  a fait le déplacement termine 35ème.

Le 12 mars, il est, à nouveau, au départ de Paris – Côte d’Azur. Il fait partie de l’équipe Royal Fabric composée de Michel Brun, Jean Bidart, Joseph Pagotto, Joseph Amigo, Marcel Guitard, Hervé Prouzet et Francis Pipelin. Les années se suivent mais ne se ressemblent pas. Jacques Vivier abandonne lors de la 3ème étape.

Du 12 mai au 2 juin, il a été retenu pour participer au Tour d’Italie. Il a l’honneur de faire partie de l’équipe de France avec Louison Bobet, Jean Bobet, Raphaël Géminiani, Charles Coste, Roger Pontet et  Roger Buchonnet,  Ce Giro va être archi dominé par les coureurs Italiens. Avec la victoire de Fausto Coppi, on retrouve huit Italiens dans les dix premiers du classement général final. Quant à l’équipe de France, seuls Roger Pontet (24ème) et Raphaël Géminiani (30ème) ont terminé l’épreuve. Il est vrai que l’on compte 56 Italiens sur les 72 coureurs classés. Jacques Vivier a abandonné au cours de l’avant dernière étape.

Au cours de l’année 1953, Jacques Vivier termine 2ème du Bol d’Or des Monédières remporté par Fausto Coppi, 8ème du Tour de la Corrèze et 9ème du Critérium de la Renaissance d’Oradour sur Glane remporté par Michel Brun. Il est également classé 6ème ex-aequo de Paris-Limoges.

En 1954,  du 10 au 14 mars, Jacques Vivier participe à Paris-Côte d’azur pour la 3ème fois consécutive. Il a pour partenaire au sein de l’équipe Gitane, Robert Varnajo, Jean Marie Cieleska, Jean Brankart, Gilbert Vermote, Georges Gilles et Georges Decaux. Jacques Vivier ne prendra pas le départ de la 4ème étape.

Le 28 mars, sur la piste du Parc des Princes, à Paris, il termine 21ème du Critérium National.

Du  12 au 26 juin, Jacques Vivier est sélectionné pour prendre part au 8ème Dauphiné Libéré.  L’équipe Gitane est représentée par Gilbert Bauvin, Georges Decaux, Norbert Esnault, Erwald Hasler, Maurice Pelé, Jean Stablinski et Martin Van Geneugden. Lors de l’avant dernière étape Briançon/Digne Jacques Vivier termine en très bonne compagnie, en seconde position derrière Louison Bobet et devant Charly Gaul. Au classement général final, remporté par Nello Lauredi,  il termine en 11ème position.

Au cours de la saison 1954, Jacques Vivier remporte deux belles épreuves à Limoges, le Prix Arya et le Prix Dony.  Il inscrit également son nom au palmarès du Critérium de Felletin.

Le 28 août, il triomphe au Prix du Macaud, à Eymoutiers, en devançant Valentin Huot et André Dufraisse.

En 1955, Jacques Vivier pour sa 4ème saison avec les pros participe au Tour d’Espagne, du 23 avril au 8 mai. La Vuelta renait après quatre années d’interruption.  Jacques Vivier est dans l’équipe France Sud Est avec Georges Gay, Philippe Agut, Louis Caput, Jean Carle et Apo Lazaridès.  Au cours de ce Tour d’Espagne Jacques Vivier termine à trois reprises dans le top 10, 10ème de la 5ème étape Zaragosse/Lérida, 9ème de la 6ème étape Lérida/Barcelone et 6ème de la 11ème étape Cuenca/Madrid. Il abandonne au cours de la 15ème et dernière étape.

Du 12 au 19 mai, il participe au Tour du Sud Est. Il termine 6ème de la 6ème étape Annecy/Gap et 14ème du classement général final.

Cette même année 1955, Jacques Vivier  a participé au Midi Libre. Il a terminé 47ème du Critérium National. 36ème de Paris-Limoges après être passé en tête au sommet de la côte de Morterolles puis en seconde position au sommet de celle de Bessines.

En 1956, Jacques Vivier est de retour chez Royal Fabric. Il termine 3ème du Tour de l’Ariège derrière Jean Lerda et Julien Vasquez.

1957 est sa dernière saison pro, toujours chez Royal Fabric.  Le 9 juin, il se rend à Limoges pour disputer le Critérium du Vigenal. Cette édition se dispute en nocturne, à l’américaine. Jacques Vivier est associé à Jean Malléjac. Sous le regard de plusieurs milliers de spectateurs, il bat au sprint François Mahé qui était associé à André Dufraisse.

Jacques Vivier et le Tour de France.

Jacques Vivier va participer à cinq Tours de France.

Sa première participation fait suite à sa brillante performance de Paris-Côte d’Azur  en 1952.

Au départ de Brest, il part un peu dans l’inconnu mais il n’est pas trop dépaysé puisqu’il retrouve dans l’équipe Ouest-Sud Ouest deux autres Limousins André Bernard et André Dufraisse.  Les autres membres de l’équipe sont René Berton, Jean Delahaye, Albert Dolhats, Guy Lapébie, Jean Malléjac, Alain Moineau, Tino Sabbadini et Raymond Scardin.

Quelques limougeauds privilégiés vont pouvoir suivre son parcours puisque, pour la première fois, la télévision va diffuser des images chaque soir dans les journaux télévisés.

Le nom de Jacques Vivier, porteur du dossard 116, figure dans les communiqués dès la première journée sur l’étape Brest/Rennes. La bonne échappée prend forme au km 150 à Yssiniac. Jacques Vivier fait partie du groupe de cinq coureurs qui s’est dégagé. Au km 170, 12 hommes se lancent à leur poursuite alors qu’ils ont deux minutes d’avance. A 40 kilomètres de l’arrivée, Jacques Vivier est décroché du groupe de tête mais il réussit, au passage, à prendre les roues du groupe de contre. Il n’y aura plus de changement jusqu’à l’arrivée. Après 246 kilomètres de course, Ric Van Steenbergen remporte l’étape. Jacques Vivier termine 14ème légèrement décroché du groupe de contre.

Lors de la 5ème étape Roubaix/Namur longue de 197 kilomètres Jacques Vivier attaque dès le départ en compagnie des Luxembourgeois,  Robert Bintz et Bim Diederich. Le trio va augmenter régulièrement son avance au point d’atteindre 18′ 45″ au km 50. Malheureusement, Jacques Vivier est victime d’une crevaison et Robert Bintz casse sa roue. Au km 140, la situation est la suivante :  en tête, Bim Diederich, à 6′ 15 Jacques Vivier, René Rotta et Robert Vanderstockt,  à 8′ 15 Robert Bintz et à 12′ 30 le peloton. Le final avec les pavés et les difficiles rampes va causer d’énormes dégâts. Fausto Coppi passe à l’attaque est revient très fort sur la tête de course. Le peloton a explosé.  Bim Diederich remporte, tout de même l’étape, Fausto Coppi termine 2ème à 5 minutes. Jacques Vivier a payé la note, il termine 48ème de l’étape, à 16′ 24″ de Bim Diederich.

Sur la 7ème étape, Metz/Nancy, disputée contre la montre, Jacques Vivier, après 60 km de course, termine 24ème à 3′ 14″ du vainqueur Fausto Coppi.

Après la traversée des Alpes, Jacques Vivier refait parler de lui lors de la 13ème étape, Monaco/Aix en Provence. Il lance, une nouvelle fois, la bonne échappée au km 133 dans la traversée du Luc. Raoul Rémy, Jean Dotto et Maurice Quentin le rejoignent. Au km 177, le quatuor de tête compte 7 minutes d’avance sur le peloton. Dans la côte de Saint Maximin, Jacques Vivier décroche mais il va réussir à conserver la 4ème place à 4 minutes du vainqueur Raoul Rémy.

Lors de la 16ème étape Perpignan/Toulouse, Jacques Vivier attaque dans le col du Portel au km 76 mais c’est Fausto Coppi, lui même, qui ramène tout le peloton. Il faut attendre le final pour voir se détacher un groupe de 12 coureurs à 6 kilomètres de l’arrivée. Jacques Vivier est parmi eux. A l’entrée du vélodrome, le Hollandais, Win Van Est amène les échappés avec dans sa roue Jacques Vivier idéalement placé. Malheureusement Win Van Est dérape et chute. Jacques Vivier se retrouve en tête du groupe, il est contraint de lancer le sprint et il se fait déborder dans le dernier virage par le belge André Rosseel.

Après les Pyrénées, Jacques Vivier est à nouveau à l’honneur sur l’étape Pau/Bordeaux. Il figure dans le groupe de contre composé de 9 coureurs qui arrive pour la 4ème place. Jacques Vivier termine 12ème de l’étape.

Le lendemain, de Bordeaux à Limoges, le Tour traverse la Dordogne natale de Jacques Vivier et ce dernier va réaliser le plus bel exploit de sa carrière.

La bonne échappée prend corps au 146ème kilomètre. Paul Giguet, Georges Decaux, Adolphe Pezzuli, Fiorenzo Magni et Wim Van Est, tous bon rouleurs, s’extirpent du peloton. A 40 kilomètres de l’arrivée Adolphe Pezzuli est lâché, il est remplacé dans l’échappée par le parisien Jacky Renaud. Le peloton s’est rapproché à 55 secondes. L’écart se réduit à 20 secondes à l’entrée de Séreilhac. Voyant cela, Fiorenzo Magni n’insiste pas. Jacques Vivier, au contraire, fait le jump. Ils sont désormais quatre en tête à 32 kilomètres de l’arrivée. Leur avance va atteindre 3 minutes à l’amorce de la boucle qui permet de rejoindre le stade Municipal de Beaublanc. C’est dans la dernière côte du Pont de l’Aurence que Jacques Vivier démarre puis pénètre sur la piste en cendrée sous les acclamations de plus de 10000 personnes qui lui font une ovation monstre.

Jacques Vivier est un garçon d’une grande simplicité, il parle avec une totale franchise de cette victoire : Si j’ai gagné, c’est à Fausto Coppi que je le dois. Il est le seul maître de la course. Il joue avec nous comme le chat et la souris. Nul ne peut entreprendre quelque chose sans le bon vouloir de Fausto. S’il le voulait, il gagnerait avec deux heures d’avance. Contrairement à certains, il a l’avantage d’être un homme de parole. De Pau à Bordeaux, j’avais envie d’attaquer. Il m’avait dit : Reste tranquille…. Demain on verra….. Lorsque Decaux, Renaud et Van Est étaient échappés, il vint à ma hauteur et me donna à comprendre que c’était le moment de m’en aller. Je ne me le suis pas faire dire deux fois. Ces diables de tricolores, qui ne me portent pas dans leur cœur, ont bien essayé de revenir mais tant pis pour eux, leur heure était passée. L’arrivée au sprint à Beaublanc m’effrayait. J’avais perdu, il y a deux ans le Grand Prix d’Automne et l’an dernier, Guitard m’avait précédé dans le Championnat du Limousin. Aussi, dès l’Aurence, j’ai tenté ma chance. Mon développement de 52 x 15 avait beau être trop grand pour une piste en cendrée, je crois qu’il aurait fallu que le stade s’écroule sous moi pour que je sois battu. Autant que les acclamations du public, le geste de Fausto Coppi m’a comblé de bonheur. Il est venu à mes côtés pour que nous fassions notre tour d’honneur côte à côte. Merci Fausto ! Merci Limoges !

Visiblement Jacques Vivier avait impressionné Fausto Coppi. C’est ce qui ressort de l’interview du coureur italien réalisé par André Desthomas, quelques semaines plus tard, la veille du Critérium de Callac. Il ne pouvait pas lui rendre un plus bel hommage : Vous savez que vous avez dans la région un coureur plein de possibilités, je veux parler de Jacques Vivier. Il a de la classe à revendre ce garçon ! En ce qui concerne la Bianchi, nos effectifs en grégarios sont complets pour la prochaine saison mais croyez moi, Vivier vaut mieux que cela et çà m’ennuierait pour ce garçon qu’il soit réduit, même en France,  au rôle de domestique ! On n’a pas le droit de sacrifier des jeunes comme lui à un travail de valet !

La dernière étape du Tour 1952 conduit les coureurs de Vichy à Paris. Avec ses 341 kilomètres c’est une étape marathon.  Pour être resté en compagnie de son leader Tino Sabbadini, Jacques Vivier termine dernier de l’étape à la 78ème place à 22′ 43″ du vainqueur Antonin Rolland. Au classement général final il occupe la 49ème place à 3h 15′ de Fausto Coppi.

Dès l’année suivante, en 1953, Jacques Vivier prend part à son second Tour de France.

Il est membre de l’équipe du Sud Ouest composée de Louis Barès, Hubert Bastianelli, Claude Colette, André Darrigade, Robert Desbats, Jacques Dupont, Henri Parret, Hervé Prouzet et Tino Sabbadini. Au départ de Strasbourg, Jacques Vivier porteur du dossard 120 espère renouveler sa belle prestation du Tour précédent.

Lors de la 2ème étape Metz/Liège, il arrive pour la 3ème place au sein d’un groupe de 14 coureurs. Il prend la 12ème place de l’étape.

Malheureusement, Jacques Vivier ne verra pas la capitale. il abandonne à la sortie des Pyrénées au ravitaillement de la 12ème étape Luchon/Albi.

Le 8 juillet 1954, Jacques Vivier rejoint Amsterdam pour participer à son 3ème Tour de France et tenter d’oublier sa déconvenue du Tour précédent.

Avec Valentin Huot et Marcel Guitard, il est membre de l’équipe du Sud Ouest. Philippe Agut, Louis Bergaud, Louis Caput, Joseph Cigano, René Privat et René Remangeon sont leurs équipiers.

Lors de la 1ère étape, Amsterdam/Brasschaat, Jacques Vivier et Valentin Huot sont retardés sur ennui mécanique, après une très longue poursuite ils réussissent à réintégrer le peloton tout près de l’arrivée.

Sur la 2ème étape d’Anvers à Lille, au km 204, Jacques Vivier attaque sèchement dans la montée pavée de Cassel en compagnie du Hollandais Jan Nolten.  Les deux Suisses, Hugo Koblet et Ferdi Kubler sont les premiers à réagir mais, au sommet de la côte,  c’est Charly Gaul qui passe en tête. Un groupe de vingt hommes s’enfuit, Jacques Vivier n’a pas pu prendre les roues au passage.

Le jour du 14 juillet, Jacques Vivier fait briller les couleurs nationales en remportant sa seconde étape dans le Tour de France. Il accomplit cet exploit en Bretagne, lors de la 7ème étape, Brest/Vannes, disputée sous une pluie diluvienne. Au km 51, Jacques Vivier,  Apo Lazarides et François Mahé se lancent à la poursuite  des deux échappés Emilio Croci Torti et Emile Guérinel.  Au km 80, ils sont cinq en tête. Au km 101, le Suisse, Fritz Schar et l’Espagnol Francisco Alomar  parviennent à faire la jonction mais le peloton n’est qu’à 30 secondes et au km 116, tout est à refaire. Quatre kilomètres plus loin, Jacques Vivier, intenable, ressort du peloton et, une nouvelle fois, François Mahé l’accompagne. Au ravitaillement de Quimperlé (km 132) ils ont porté leur avance à plus de 4 minutes sur l’avant garde du peloton. Dominique Forlini qui était intercalé entre les deux échappés et le peloton finit par rentrer sur la tête de course  à Lorient (km 152). Le peloton est alors à plus de 5 minutes. La victoire se joue entre les trois hommes sur le vélodrome de Vannes où les spectateurs présents rêvent de voir le Breton François Mahé l’emporter.  Dominique Forlini amène le sprint mais il est débordé par Jacques Vivier qui résiste au retour de François Mahé. Sa victoire ne souffre d’aucunes contestations. Une demie roue le sépare de François Mahé mais c’est sous les sifflets du public déçu d’avoir vu leur protégé se faire battre qu’il doit faire son  tour d’honneur.

Sur la 11ème étape conduisant les coureurs de Bayonne à Pau, avec l’ascension du Col du Soulor et de l’Aubisque, Jacques Vivier termine à la 14ème place à 1′ 54″ du vainqueur Stan Ockers.

Jacques Vivier a encore l’honneur des communiqués sur la dernière étape Troyes/Paris. Il sort du peloton au km 147 accompagné du Belge Alfred De Bruyne et du Hollandais Henk Faanhof. Pas de chance pour Jacques Vivier, un saut de chaine lui fait perdre contact. Dommage, ses deux compagnons d’échappée vont se disputer la gagne avec Robert Varnajo revenu sur eux dans les derniers kilomètres.

Au classement général final, Jacques Vivier termine 40ème à 2h 50′ du vainqueur Louison Bobet.

Le 7 juillet 1955, au Havre, Jacques Vivier débute son 4ème Tour de France.  Il sont 130 au départ et Jacques Vivier porte le dossard 130. Revêtu du maillot de l’équipe Sud Ouest il a, à ses côtés, Philippe Agut, Louis Bergaud, Robert Desbats, Jacques Dupont, André Dupré, Marcel Fernandez, Maurice Lampre ainsi que les deux Limousins Valentin Huot et Georges Gay. Le Tour d’Espagne qu’il a disputé cette année là, a laissé des traces. Jacques Vivier n’est pas en très grande condition mais c’est la maladie qui va provoquer son abandon.  Il quitte le Tour, en urgence, dès la 5ème étape  Metz/Colmar, victime d’une crise d’appendicite.

Le 5 juillet 1956, Jacques Vivier est à Reims pour prendre le départ de son 5ème et dernier Tour de France.  L’équipe du Sud Ouest à laquelle il appartient est composée de Philippe Agut, Pierre Beuffeuil, Albert Dolhats, Robert Gibanel, Maurice Lampre et des trois Limousins, Valentin Huot, Georges Gay et Marcel Guitard.  Jacques Vivier porteur du dossard 120 débute très mal le Tour.  Il termine dernier de la 1ère étape à Liège accusant un retard de plus de 27 minutes.  Le lendemain sur l’étape Liège/Lille, il termine avant dernier à trente minutes.  Lors de l’étape Lille/Rouen, il jette l’éponge.

 

Lors de la dernière étape du Tour 1954, (Troyes-Paris) Jacques Vivier (en 3ème position) est dans la bonne échappée.
Tour de France 1952 - Etape Bordeaux Limoges - Fausto Coppi porteur du maillot jaune fait le tour d'honneur avec Jacques Vivier vainqueur de l'étape.
Tour de France 1952 - Etape Bordeaux Limoges - La bonne échappée avec Jacques Vivier
Tour de France 1954 - Etape Brest Vannes - Jacques Vivier vainqueur au sprint face à François Mahé.

 

Sa fin de carrière.

En 1958, Jacques Vivier est reclassé Indépendant. Il porte le maillot de l’UC Montpon. Il accroche encore quelques belles épreuves à son tableau de chasse. Ainsi, il ne laisse pas passer l’occasion de remercier, à sa façon, ses nouveaux dirigeants en s’imposant au Grand Prix de Montpon.

Jacques Vivier aura été certainement un des plus doués de sa génération. Ses performances sur le Tour de France  ont marqué les esprits des suiveurs. Il n’a pas couru très longtemps mais malgré cela son palmarès est impressionnant. Certains ont vu en lui un très grand champion. Peut être qu’il n’était pas vacciné avec un rayon de bicyclette. Il n’aimait peut être pas assez le vélo pour en faire son métier.

En fin de saison 1958, il raccroche définitivement le vélo pour se consacrer à son nouveau métier, la culture des noyers avant de devenir exploitant forestier.  Il s’est alors éloigné du milieu cycliste préférant se retirer en toute discrétion.

L’essentiel de son palmarès.

1950

1er Critérium du Centre.

1er Saint Estèphe.

1er Championnat du Limousin.

1er Thiviers.

1er Arnac Pompadour.

1er Piégut Pluviers.

1er Montbron.

1er Nontron.

1er Tulle.

1er Argenton sur Creuse.

1er Neuvic Planèze.

1er Lussac de Libourne.

1er Nontron – Prix du Marronnier.

1er Saint Aulaye.

1er Nersac.

1er Angoulême.

1er Brive – Prix du Salan.

1er La Couronne.

1er Nontron – Tour du Canton.

1er Villefranche de Lonchat.

1er Montpon.

1er Payzac.

1er Montignac.

2ème Brive Prix de la Libération.

2ème Saint Junien – Prix Antonin Reix.

2ème Ribérac.

2ème Aubin.

2ème La Rochefoucauld.

2ème Saint Vincent de Connezac.

2ème Périgueux.

3ème Circuit Aixois.

3ème Périgueux – Prix La Gauloise.

3ème Championnat du Limousin des Sociétés.

3ème Mareuil.

3ème Limoges – Prix du Populaire du Centre.

1951

1er Périgueux – Critérium du Printemps.

1er Périgueux – Saint Georges.

1er Championnat Militaire 4ème région sur piste.

1er Championnat Militaire 4ème région sur route.

1er Tour du Cantal.

1er Chateauneuf sur Charente.

1er Limoges – Prix de la Ville et des Commerçants.

1er Sarlat.

1er Championnat de France Militaire.

1er Route de France.

1er Saint Aulaye.

1er Périgueux – Prix de l’armistice.

1er La Rochefoucauld.

1er Miallet.

1er Beaulieu sur Dordogne.

1er Route de France – 2ème étape Auxerre/Dijon.

2ème Circuit Aixois.

2ème Championnat du Limousin.

2ème Champagnat.

2ème Saint Mathieu.

2ème Belvès.

2ème Route de France – 4ème étape Vichy/Saint Etienne.

3ème Brive – Prix d’Ouverture.

4ème Route de France – 5ème étape Saint Etienne/Avignon.

4ème Route de France – 9ème étape Royan/La Rochelle.

4ème Route de France – 10ème étape Pouzauges/Thouars.

9ème Route de France – 6ème étape Avignon/Béziers.

10ème Route de France – 8ème étape Montauban/Arcachon.

1952

1er Courrier de l’Ouest.

1er Courrier de l’Ouest – 2ème étape – Contre la montre Niort.

1er Tour de France – 20ème étape – Bordeaux/Limoges.

1er Tarbes – Prix Malaury.

1er Trémolat.

1er Périgueux – Quatre Chemins.

1er Périgueux – Prix des vendanges.

1er Périgueux – Prix Restaurant Mounet.

2ème Montluçon.

2ème Marmignolles.

2ème Critérium d’Aubusson.

2ème Tour de France – 16ème étape Perpignan/Toulouse.

3ème Paris Côte d’Azur – 6ème étape Grasse/Nice.

4ème Paris Côte d’Azur – 5ème étape Antibes/Grasse.

4ème Tour de France – 13ème étape Monaco/Aix en Provence.

5ème Paris Côte d’Azur – 3ème étape Annonay/Vergèze.

12ème Tour de France – 19ème étape Pau/Bordeaux.

14ème Tour de France – 1ère étape Brest/Rennes.

15ème Paris Côte d’Azur.

1953

1er Ruelle.

1er Ribérac.

1er Oradour sur Vayres.

1er Fursac.

1er Périgueux – Prix des Quatre Chemins.

1er Chateauneuf sur Charente.

1er Capbreton Hossegor.

2ème Bol d’Or des Monédières.

3ème Lubersac.

3ème Chamboulive.

3ème Ribérac – Prix des artisans. 

3ème Bretenoux.

8ème Tour de la Corrèze.

9ème Critérium d’Oradour sur Glane.

16ème Nice – Mont Agel

1954

1er Limoges – Prix Arya.

1er Limoges – Prix Dony.

1er Saint Martial de Valette.

1er  Critérium de Felletin.

1er Eymoutiers – Prix du Macaud.

1er Montbron.

1er Argentat.

1er Tour de France – 7ème Etape Brest/Vannes.

2ème Dauphiné Libéré – 7ème étape Briançon/Digne.

11ème Dauphiné Libéré.

1955

1er Lubersac.

1er Saint Céré.

6ème Tour d’Espagne – 11ème étape.

6ème Tour du Sud Est – 6ème étape.

9ème Tour d’Espagne – 6ème étape.

10ème Tour d’Espagne – 5ème étape.

14ème Tour du Sud Est.

1956

1er Piégut Pluviers.

2ème Les Salles Lavauguyon.

2ème Saint Martial de Valette.

2ème Treignac.

2ème Limoges – Prix Fernand Latié.

3ème Tour de l’Ariège.

1957

1er Saint Martial de Valette.

1er Limoges – Le Vigenal.

1er Javerlhac.

2ème Bellac – Prix des commerçants.

2ème Bessereix.

3ème Objat.

1958.

1er Montpon.

1er Montignac Vauclair.

1er Saint Cybard.

2ème Celles.

 

Sources des données retranscrites : Archives du Populaire du Centre,  Site : Mémoire-du-cyclisme, velodordogne.canalblog.com ( Mis en ligne par Bernard Peccabin). 

Maquettes des maillots : Mémoire-du-cyclisme. Jean Louis Bey.