Alain DESPLAT.

Alain Desplat est né le 16 décembre 1941, à Limoges. Il est décédé le 4 février 2009.

Ses clubs amateurs.

Alain Desplat débute sa carrière, en 1956, à l’Union Vélocipédique Limousine. Il va rester fidèle à ce club durant toute sa carrière même lorsqu’il va évoluer dans la catégorie des indépendants. Il va alors négorcier des contrats individuels avec les principales firmes de l’époque comme Peugeot, Flandria, Gitane Leroux.

Ses équipes professionnelles.

Alain Desplat a été professionnel durant deux saisons.

En 1966, il fait partie de l’équipe Kamomé Dilecta dirigée par Louis Caput. L’équipe est composée de : Jean Anastasi, Jean Arze, Maurice Benet, Pierre Beuffeuil, André Darrigade, Jean Dupont, Guy Epaud, Jean Gainche, Jean Claude Lebaube, Raymond Lebreton, Abel Le Dudal, Alain Le Grevès, Gianni Marcarini, Raymond Mastrotto, Claude Mattio, Jo Novalès, Raymond Reaux, Louis Rostollan, Jean Yves Roy, Daniel Salmon, Marcel Seurin, Paul Vermeulen, Jean Pierre Van Haverbeke.

En 1967, Alain Desplat porte le maillot de l’équipe Tigra Grammont dirigée par Jean De Gribaldi. L’équipe est composée de Pierre Beuffeuil, Guy Ignolin, Jean Jourden, Raymond Lebreton, Guy Epaud, Jean Paul Paris, Raymond Reaux, Francis Blanc, Karl Brand, Dario Da Rugna, Rudolf Hauser, Karl Heberle, Albert Herger, Louis Pfenninger, Paul Zollinger.

1956 – Les premiers résultats avant sa seizième année.

Le 16 septembre, l’Union Vélocipédique Limousine organise le Prix Fernand Latié, à Limoges. C’est une épreuve réputée qui attire les meilleurs régionaux. Pour la première fois, l’Union Vélocipédique Limousine organise, le matin, le Petit Prix Fernand Latié, réservé aux coureurs, licenciés au club, de moins de seize ans.  Alain Desplat est de ceux là. Ils sont 15 à s’aligner au départ pour boucler cinq tours de circuit. C’est une première pour tous ces jeunes et c’est une réussite comme le souligne le journaliste du Populaire du Centre, lors du compte rendu de l’épreuve : Bravo les jeunes ! C’est par ces mots que peut se résumer le déroulement du Petit Prix Fernand Latié que faisait disputer, hier matin, l’UVL. Cette manifestation prouve que le cyclisme n’est pas mort et il faut avoir vu l’ardeur de ces petits gars, leur fervent désir de bien faire pour comprendre qu’il y a encore des jeunes qui pensent à autre chose qu’au bal … et aux engins motorisés. Après quatre tours groupés, François Jeantaud et Alain Desplat se sauvent. Victime d’un saut de chaine, François Jeantaud doit laisser filer vers la victoire Alain Desplat qui remporte ainsi sa première victoire de sa carrière.

Fort de ce succès, l’Union Vélocipédique Limousine va organiser d’autres épreuves ouvertes aux jeunes durant le mois d’octobre. Alain Desplat triomphe, de nouveau, le 14 octobre, à Chalus, ou il devance Jacques Arvis et François Jeantaud.

 

1957 – La naissance d’un redoutable trio.

Il n’y a pas de catégorie cadets à cette époque. Les jeunes de moins de 16 ans sont classés minimes.

L’Union Vélocipédique Limousine, dès le début de la saison, met sur pied, à nouveau,  des épreuves pour cette catégorie d’âge ce qui attire de nombreux jeunes au sein de la société Limougeaude.

Le 10 mars, Alain Desplat remporte le Prix des jeunes de l’UVL, il devance Jean Pierre Dekeukelaère.

Le 8 mai, Alain Desplat s’impose à Panazol. Il bat dans l’ordre François Jeantaud, Jean Desbordes, Gilbert Petit et Armand Blondy.

Le 12 juin, Alain Desplat est sacré meilleur minime du  Comité du Limousin. Le Critérium du Limousin des Minimes s’est disputé le matin sur une distance de 32 kilomètres. Partant de Limoges Beaublanc, les coureurs effectuent un aller retour, sur la route de Bellac, jusqu’au lieu-dit La Poitevine. Dès le départ, le train est rapide. Alain Desplat, Jean Pierre  Dekeukelaère et Armand Blondy s’échappent dans la traversée de Couzeix. A La Poitevine, Jean Pierre Dekeukelaère part seul mais, sur le chemin du retour, à deux kilomètres de Couzeix, Alain Desplat et Armand Blondy reviennent dans sa roue. Jean Pierre Dekeukelaère ne s’avoue pas vaincu.  Il attaque au pied de la dernière côte menant à Beaublanc. Une fois de plus, il est repris. Le sprint à trois est inévitable. Alain Desplat se montre le plus rapide. Il devance Armand Blondy et Jean Pierre Dekeukelaère. Tous les trois sont qualifiés pour disputer, le critérium de France, prévu au mois de septembre à Tours.

Le 30 juin, le Cyclo Racing Club Limousin organise la revanche du championnat du Limousin des jeunes sur 38 kilomètres. Dénommée Prix des Nourrissons, cette épreuve compte, au départ, une quinzaine de participants. Dix d’entre eux se disputent la victoire au sprint. Alain Desplat ne laisse aucune chance à ses adversaires. Il laisse Jean Pierre Dekeukelaère à trois longueurs.

Les courses réservées aux  minimes sont de plus en plus nombreuses. Le 4 août, à Levroux, alors qu’il reste cinq tours à couvrir sur les quinze que comporte l’épreuve, Alain Desplat qui jusque là avait empoché la majorité des primes, démarre sèchement. Augmentant régulièrement son avance, il va franchir la ligne avec une minute d’avance sur le peloton.

A Moissannes, le 15 août, Alain Desplat signe sa sixième victoire consécutive. Il devance ses cinq compagnons d’échappée, au sprint. François Alaphillipe qui deviendra, quelques décennies,  plus tard, Président de la Fédération Française de Cyclisme, prend la 2^ème place.

Le 8 septembre, Cité Plaisance à Limoges, sous une pluie continuelle, Alain Desplat, devance, au sprint, ses deux copains de club : François Alaphilippe et Jean Pierre Dekeukelaère. Un trio est né. Il va faire parler de lui durant plusieurs mois.

Huit jours plus tard sur le même circuit, le Petit Prix Fernand Latié, est réservé aux minimes. Pour la deuxième fois consécutive,  l’épreuve est remportée par Alain Desplat qui signe, à cette occasion,  sa neuvième victoire de la saison. On retrouve aux trois premières places,  le trio , Alain Desplat, François Allaphilippe et Jean Pierre Dekeukelaère.

1958 – Un titre de champion du Limousin Juniors avant une saison tronquée sur chute.

Alain Desplat débute la saison 1958 en remportant, le 16 mars, la 3^ème étape du Prix des Jeunes de l’Union Vélocipédique Limousine. Il devance à cette occasion ses deux coéquipiers, François Alaphilippe et Jean Pierre Dekeukelaère.

Le 30 mars, ils sont 29 à s’élancer au départ de la Finale Régionale du Premier Pas Dunlop, véritable championnat du Limousin des Juniors. Le tracé emprunté par les coureurs est difficile. Partant de Limoges, les coureurs passent par Grossereix, Rilhac Rancon,  Ambazac, La Jonchère, Saint Sulpice Laurière, Saint Léger La Montagne, Sauvagnac, Le Vitrat, La Jonchère, Saint Laurent les Eglises, Le Pont du Dognon, Saint Martin Terressus, Saint Priest Taurion puis  Limoges où l’arrivée est jugée en haut de l’avenue Jean Gagnant. Les trois hommes fort de l’Union Vélocipédique Limousine,  Alain Desplat, François  Alaphilippe et Jean Pierre Dekeukelaère sont les grands favoris. Dans la montée du Bois des Echelles qui mène à Saint Léger La Montagne, Alain Desplat affiche sa supériorité. Grâce à ses coups de butoir, le peloton se disloque et ils ne sont plus que neuf, au sommet. Ce sont ces mêmes neuf coureurs qui se disputent la victoire en haut de l’avenue Jean Gagnant. Alain Desplat devance d’une demi-roue, Jean Pierre Dekeukelaere. Francois Alaphilippe complète le podium. Les trois coureurs de l’Union Vélocipédique Limousine sont qualifiés pour disputer la finale Nationale, le 15 mai, à Rouen.

Le 6 avril, à Forgevielle, les jeunes de l’Union Vélocipédique Limousine matent leurs aînés. Une nouvelle fois,  Alain Desplat s’impose après avoir lancé le sprint au pied de la côte d’arrivée. Son compère, François Alaphilippe termine à deux longueurs.

Le 28 avril, à Saint Rabier, Alain Desplat démontre qu’il n’est pas seulement sprinter puisqu’il fallait escalader à trois reprises une côte de sept kilomètres. Sur cette épreuve, Alain Desplat est confronté au vainqueur du Dunlop Régional 1957, Michel Jayle du Guidon Sarladais. Leurs multiples démarrages associés à ceux de François Jeantaud et de Michel Empinet, tous les deux licenciés au CC Lardin,  font éclater le peloton. Neuf coureurs se présentent ensemble pour se disputer la victoire. Lançant de très loin le sprint en côte, Alain Desplat déboule en tête dans les 100 derniers mètres et enlève ainsi sa 14^ème victoire depuis le début de sa jeune carrière.

Malheureusement, le 8 mai, lors d’une course organisée par le CS Bellac,  à Azat Le Ris, Alain Desplat est victime d’une chute. Il est relevé avec une fracture de l’avant bras gauche ce qui va le laisser au repos durant plusieurs mois et du même coup, le priver de la Finale Nationale du Dunlop.

Il faut attendre le mois de septembre pour voir Alain Desplat, à nouveau, au départ d’une course cycliste. Il ne rate pas sa rentrée, le 14 septembre, à Gorre. Le coureur de Nontron,  Paul Besse sort en force à trois kilomètres du but mais Jean Pierre Dekeukelaère et Alain Desplat se lancent à sa poursuite.  Paul Besse est repris à la flamme rouge.  Alain Desplat, lançant le sprint, à 400 mètres de la ligne d’arrivée,  l’emporte très facilement.

Le 22 septembre, à Saint Aulaye,  en Dordogne, Alain Desplat s’échappe au 3^ème des 7 tours de circuit. Il l’emporte, en solitaire, avec plus de trois minutes d’avance sur les suivants.

1959 – Plus d’une vingtaine de victoires.

Le 15 mars, Alain Desplat remporte la course de classement de l’Union Vélocipédique Limousine qui se dispute en ligne sur le parcours suivant : Limoges, Ambazac, La Jonchère, Saint Martin Terressus, Saint Priest Taurion, Le Palais, Limoges avec une arrivée avenue Jean Gagnant. Alain Desplat est le plus rapide d’un groupe de onze coureurs.

Le 13 avril, il s’impose à Grives, en Dordogne,  où il devance un peloton fort de 31 unités.

Le 10 mai, à Corgnac sur l’Isle, François  Alaphilippe amène le sprint à son copain Alain Desplat qui s’impose facilement.

Le 17 mai, au Pont à la Planche, on retrouve Alain Desplat et François Alaphilippe aux deux premières places.

Le 25 mai, aux Eyzies, Alain Desplat et François Alaphilippe se partagent la première place,  le juge à l’arrivée n’ayant pu les départager.

Le 14 juin,  le Guidon Sarladais remet son titre de Champion du Limousin des Sociétés en jeu, à Sarlat, sur le parcours suivant : Le Pontet, Le Pech Pinay, Marquay, Le Pont de Caumarty, Les 4 routes de Saint Geniez, Sarlat, La Croix Rouge, Rue de la République. Cette boucle de 46 km doit être effectuée à deux reprises. Ce parcours hérissé de bosses mais aussi de virages dangereux n’est pas des plus adaptés pour ce type d’épreuve. Les coureurs du CC Lalinde s’en adaptent fort bien. Grâce à Pierre Fraré, Edouard Audibert, Irénée Giusti et André Dupré, le titre tombe, encore une fois, dans l’escarcelle du département de la Dordogne. La surprise de ce championnat est incontestablement la deuxième place prise par l’Union Vélocipédique Limousine qui a eu l’audace d’aligner au départ son trio de jeunes de 17 ans et demi, François Alaphilippe, Alain Desplat et Jean Pierre Dekeukelaère. Yves Chabrier et Régis Boutaud complètent l’équipe. Se relayant parfaitement les jeunes bleu et rouge ont été un modèle de régularité. Ils perdent Régis Boutaud qui souffre des reins et Jean Pierre Dekeukelaère dont c’est la rentrée et qui manque de compétitions. Malgré cela, ils vont boucler les 20 derniers kilomètres à une allure record ce qui leur permet de monter sur la deuxième marche du podium.

Dès le lendemain, Alain Desplat prouve qu’il a très bien récupéré de ses efforts. A Lacropte, sur une épreuve organisée par le CC Périgourdin richement dotée, il a du faire face seul à une forte coalition. A 20 kilomètres du but, trois hommes ont pris le large, Dieudaine de Mussidan, François Jeanteaud du Lardin et Jacques Gervais de Périgueux.  Alain Desplat,  André Comby de Saint Yrieix, René Boucherie de Périgueux se lancent à leur poursuite et font la jonction à trois bornes de l’arrivée. Comme à son habitude, Alain Desplat, en lançant le sprint de loin, s’impose facilement.

Le 21 juin, le Cyclo Racing Club Limousin organise, à Limoges, le 4^ème Grand Prix des Espoirs avec au départ, Paul Lemétayer, champion de France des débutants 1959, Gilbert Bourban, champion de France des débutants 1958, Christian Buiatti, champion de France des débutants 1957, Chassignoux champion de France des minimes 1957.  Bien évidemment, on retrouve aussi au départ le trio de l’Union Vélocipédique Limousine, Alain Desplat, François Alaphilippe et Jean Pierre Dekeukelaère  mais aussi, Armand Blondy et Robert Concaud du même club. Sur le parcours en ligne partant de Limoges Beaublanc puis passant par Couzeix, Nantiat, Le Buis, Roussac, Rancon, Droux, La Brousse, Le Dorat, Bellac, Chamboret, Nantiat, Couzeix et Limoges, la course s’est jouée dès les premiers kilomètres. Sur le chemin du retour au second passage à Nantiat, Christian Buiatti,  Chassignoux et Armand Blondy sont les seuls rescapés de l’échappée du départ. A l’arrière, Alain Desplat est l’un des seuls à assumer la poursuite. L’écart se réduit mais les trois hommes de tête vont se départager, au sprint, sur la piste en cendrée du stade municipal de Beaublanc. Christian Buiatti s’impose devant Chassignoux et Armand Blondy. Alain desplat prend la 4^ème place en devançant, au sprint, un groupe de six coureurs qui terminent à 30 secondes du trio de tête.

Malgré cette défaite, Alain Desplat et François Alaphilippe sont retenus par les sélectionneurs nationaux Robert Oubron et Daniel Clément  pour participer du 29 juin au 4 juillet à un stage de préparation olympique à l’INS.  Bien qu’étant les benjamins de l’ensemble des participants, tous les deux vont réaliser les meilleurs temps sur les tests effectués sur la distance du kilomètre.

Le 21 juillet,  Alain Desplat s’impose à Saint Amant de Boixe. où il devance, au sprint, le Manslois, Gabriel Fourgeaud. François Alaphilippe prend la 3^ème place.

Le 27 juillet, le duo  de l’Union Vélocipédique Limousine  se retrouve à Saint Germain des Prés. Dans la côte d’Excideuil, Alain Desplat et François Alaphillipe passent à l’attaque. Le Nontronnais, Paul  Dubuisson, le Lindois, Claude Courtine et l’Arédien Claude Malpeyre parviennent à prendre les roues. Les cinq se disputent la victoire au sprint. C’est un nouveau doublé pour l’Union Vélocipédique Limousine. Alain Desplat s’impose devant François Alaphilippe.

Le 10 août, à Saint Saud, Alain Desplat signe son 12^ème succès de la saison en devançant, au sprint, Paul Dubuisson et Jacques Gervais. C’est pour lui un 4^ème succès en 2^ème catégorie ce qui va lui permettre d’accéder à la  1^ère catégorie dès qu’il aura atteint l’âge de18 ans.

Le 14 août, à Brive, au cours du Prix de la Libération, Alain Desplat chute lourdement. Cela ne l’empêche pas de s’imposer dès le lendemain à Flavignac où il devance, de nouveau, Paul Dubuisson et Gabriel Fourgeaud.

Le 30 août, à Solignac, Alain Desplat, prouve qu’il est aussi capable de l’emporter  sur des épreuves plus difficiles. Après 10 tours de circuit comportant une côte à fort pourcentage, il devance son compagnon d’échappée et partenaire de club, Armand Blondy.

Le 6 septembre, Alain Desplat est victime d’une chute sérieuse  lors de la 6^ème Ronde du Vigenal à Limoges. Huit jours plus tard,  totalement rétabli, il triomphe à Lubersac, Pour sa 17^ème victoire de la saison, il devance l’Aurillacois, Fernand Farges.

Le 21 septembre, 45 jeunes prennent le départ du Critérium de Vergt, véritable championnat du Limousin des Jeunes. La victoire se joue au sprint. Une fois de plus, Alain Desplat se montre le plus rapide d’un peloton d’une trentaine de concurrents.

Le 27 septembre, à Saint Jouvent, Alain Desplat est victime d’une crevaison au 3^ème tour d’un circuit qui en comporte huit. Réparant rapidement, il repart en compagnie de Robert Concaud,  lui aussi victime des silex. Unissant leurs efforts les deux hommes réintègrent le peloton alors qu’il reste 15 kilomètres à parcourir. Raymond Roulet du VC Arédien et Yves Dadat de l’Union Vélocipédique Limousine,  possèdent alors une minute d’avance mais, sous l’impulsion d’Alain Desplat, qui mène un train d’enfer, ils sont repris à 3 kilomètres du but. Dès lors, le sprint est inévitable et à ce jeu, Alain Desplat reste le meilleur. C’est sa 19^ème victoire de la saison.

Le 4 octobre, à Peyrilhac, Alain Desplat se montre irrésistible en remportant, en solitaire, sa 20^ème victoire de la saison. Il s’est extirpé du peloton à 20 kilomètres de l’arrivée. Pris en chasse par un groupe de sept coureur, il va franchir la ligne d’arrivée avec 1′ 20″ d’avance sur Jacques Arlequin qui devance au sprint Yves Couvidou, tous les deux licenciés au Cyclo Racing Club Limousin.

Pour clôturer la saison, l’Union Vélocipédique Limousine organise, le 18 octobre, son championnat du club,  disputé contre la montre sur 46 kilomètres sur l’itinéraire suivant : Limoges, Pont de Noblat, La Croix Ferrée, Aureil, Crézin, Limoges.  En couvrant la distance en 1h 8′  36″, Yves Chabrier remporte le titre. Alain Desplat prend la 2^ème place à seulement 19 secondes de son aîné.

Fin 1959, la Fédération Française de Cyclisme publie une liste de coureurs en vue de la préparation des jeux olympiques de Rome. La presse Limousine s’étonne de ne pas voir  figurer sur cette liste, les noms d’Alain Desplat et de François Alaphilippe et ceci  d’autant plus que trois listes ont été établies : les probables, les possibles et les autres coureurs à suivre. Le journaliste du Populaire du Centre, Claude Francois, s’en étonne comme en témoigne le titre  de son article.  La FFC continue t elle d’ignorer les amateurs du Limousin ? Alain Desplat avait sa place ainsi que François Alaphilippe dans les ″Coureurs à Suivre !″.

1960 – En première catégorie.

Début 1960, les choses ont évoluées, du moins pour Alain Desplat qui est désormais présélectionné Olympique. Il va effectuer deux stages avec les espoirs Français, l’un à Bandol, l’autre à l’Institut National des Sports.  Cette sélection, il l’a doit au président d’honneur de l’Union Vélocipédique Limousine,  le docteur Henri Pouret qui a plaidé sa cause auprès du sélectionneur national, Robert Oubron.

Le 20 mars, tout juste de retour du stage de Bandol, Alain Desplat s’aligne au départ de la 2^ème course de classement de l’Union Vélocipédique Limousine.  Cette épreuve en ligne, partant de Limoges, emprunte le parcours suivant : Ambazac, La Jonchère, Saint Léger la Montagne, Le Pont du Dognon puis retour à Limoges.  Alain Desplat ne laisse aucune chance à ses rivaux lors du sprint disputé avenue Jean  Gagnant, à Limoges. Il laisse à plusieurs longueurs les hommes forts de l’Union Vélocipédique Limousine que sont Marcel Guitard, Raymond Hébras et Yves Chabrier.

Alain Desplat, n’a que 18 ans et il est déjà en première catégorie.

Le 1er mai, à Limoges, le Cyclo Racing Club Limousin organise le 15^ème Prix Charles Clément autour de la gare des Bénédictins à Limoges.  Cette épreuve est très convoitée par tous les coureurs qui prennent le départ. Le concessionnaire des Cycles Peugeot, à Limoges, Pierre Célérier a engagé, comme chaque année, son équipe au grand complet. Alain Desplat figure dans ce team Peugeot et il a, à ses côtés, Yves Chabrier, Marcel Guitard Raymond Hébras, François Alaphilippe et Jacques Tranchant. La consigne est simple, pour Pierre Célérier,  qu’importe le vainqueur, l’essentiel est que ce soit un Peugeot qui franchisse en premier la ligne d’arrivée. Ils sont 48 à s’élancer pour boucler les 25 tours de circuit. Le départ est ultra rapide et après 10 tours la moitié des concurrents ont regagné les vestiaires. Au 13^ème tour, Jacques Pradaud du  VC La Souterraine,  Armand Blondy de l’Union Vélocipédique Limousine, Claude Siméoni du Cyclo Racing Club Limousin et Alain Desplat faussent compagnie au peloton. Au 16^ème tour, Armand Blondy, au bout du rouleau, doit laisser filer ses compagnons. Au 18^ème tour, Henri  Rabaute et Raymond Hébras font un retour fulgurant alors que Jacques Pradaud,  victime d’une crevaison est définitivement écarté. Les quatre hommes de tête ne seront plus rejoints. Bien amené par Raymond Hébras, Alain Desplat s’impose très facilement, au sprint  devant Claude Siméoni, totalement épuisé, alors que Henri  Rabaute s’est relevé. La consigne a été respectée, un Peugeot a triomphé. Alain Desplat confirme ainsi  tout le bien que l’on pense de lui,  même,  face à des coureurs chevronnés.

Dès le lendemain, Alain Desplat prend la direction de l’INS pour effectuer un stage d’une quinzaine de jours. On lui a demandé d’amener son vélo de piste afin d’effectuer des tests sur le kilomètre arrêté. Alain Desplat s’est exécuté tout en ayant une préférence pour les épreuves sur route. Au cours de ce stage, une partie des présélectionnés olympiques ont été retenus pour disputer le Grand Prix des Espoirs Internationaux à Montreuil Belfroy, avec au programme, une course contre la montre de 60 kilomètres et une course en ligne de 170 kilomètres.  A sa grande déconvenue, Alain Desplat n’a pas été retenu pour cette épreuve. Les dirigeants de l’Union Vélocipédique Limousine décident alors de financer son déplacement ainsi que celui de François Alaphilippe. Le Royannais, Guy Epaud remporte l’épreuve en ligne. Alain Desplat se distingue en remportant le sprint du peloton pour la 11^ème place. François Alaphilippe termine, quant à lui, au 14^ème rang.

De retour en Limousin, Alain Desplat s’impose, le 15 mai, à Saint Dizier Leyrenne. La bonne échappée prend forme au cours du 8^ème tour. Cinq coureurs se portent en tête, Alain Desplat est de ceux là. Il est accompagné de Marcel Guitard, Maurice Réjasse, Jacques Tranchant et Raymond Hébras. Dans les tous derniers kilomètres, Marcel Guitard et Alain Desplat font la différence et se disputent la victoire, au sprint, qui revient d’extrême justesse à Alain Desplat.

Le 22 mai, Alain Desplat est au départ du Prix A Dony, à Poitiers. Les coureurs doivent regagner Limoges par le chemin des écoliers. Malgré de nombreuses tentatives d’échapées tout se joue dans les derniers kilomètres. Dans la traversée de Couzeix, les Uvélistes, Marius Archambaud et Raymond Hébras, qui entrevoyaient la victoire, sont repris par l’avant garde du peloton. Dans la descente vers Limoges, ils sont une vingtaine à pouvoir jouer la gagne. Le Périgourdin,  Daniel Walryk,  lance l’offensive, dès les premiers mètres de la montée vers le stade de Beaublanc. Guy Epaud saute dans sa roue puis le déborde et sans baisser de rythme, il réussit à pénétrer sur la cendrée de Beaublanc avec 100 mètres d’avance. Ce sera suffisant pour l’emporter. Alain Desplat en remportant le sprint du peloton, vient échouer à quelques longueurs. Il obtient, tout de même, une très belle deuxième place.

Le 26 mai, à Saint Savin. Alain Desplat et Raymond Hébras sortent du peloton pour se lancer à la poursuite des échappés lors du 11^ème des 12 tours de circuit. Ils parviennent à revenir sur la tête de course à deux kilomètres de l’arrivée. Bien amené par Maurice Réjasse, Alain Desplat ne laisse pas passer l’occasion de s’imposer une nouvelle fois.

Le 5 juin, le VC Aubusson organise le Critérium de Fontanières. Les coureurs doivent accomplir 50 tours de circuit de deux kilomètres. La bonne échappée se dessine au 3^ème tour. Huit hommes se retrouvent à l’avant parmi lesquels figure Alain Desplat. Ces  huit hommes vont prendre un tour au peloton. Au sprint, Alain Desplat s’impose devant Yves Chabrier et Raymond Hébras. C’est un triplé pour l’Union Vélocipédique Limousine.

Comme le veut la tradition, le tenant du titre de Champion du Limousin des Sociétés est chargé d’organiser le championnat  suivant.  Ainsi , le 19 juin, le CC Lindois est sur le pont. A Lalinde, le CC Lalinde propose aux coureurs deux boucles de 41 kilomètres passant par Lalinde, Pontour, Cales, Cussac, Cadouin, Saint Avit, Beaumont du Périgord, Couzes et retour à Lalinde. Douze équipes sont en lice pour le titre. Le CC Lindois a le mérite de présenter au départ trois équipes. Le CC Périgueux en aligne deux. Le VC Tulle est également de la partie tout comme l’Union Vélocipédique Limousine, le Cyclo Racing Club Limousin, le VC Arédien, le CC Bergerac, l’UC Brive et CC Lardinois. Sur ce circuit difficile et sous un soleil de plomb les défaillances vont être nombreuses. cinq équipes vont mettre la flèche dès la fin de la 1^ère boucle. L’équipe une du CC Lindois ne va à aucun moment être inquiété. Sous la conduite du vieux renard, Robert Aubry, Edouard Audibert, Moïse Bodin, Pierre Fraré et Georges Dupré vont apporter un second titre consécutif au CC Lindois. Après avoir contrôlé la course lors de la première boucle, ils vont parcourir les 41 derniers kilomètres à vive allure laissant loin derrière les rivaux les plus dangereux. La seconde place revient aux coureurs du CC Bergerac. Les Raymond Doumenge, René Rebeyrol et Roger Bouquet ont su tirer profit de l’avantage qu’ils avaient en partant juste derrière l’Union Vélocipédique Limousine.  Sur la ligne, ils accusent un retard de 2 minutes 14 sur les vainqueurs du jour.  Alain Desplat avec Raymond Hébras, François Alaphilippe, Yves Chabrier et Robert Vion  permettent à l’Union Vélocipédique Limousine  de monter sur la 3^ème marche du podium.

Début juillet, à la veille du championnat du Limousin, à l’issue des épreuves qualificatives, Alain Desplat occupe la seconde place au classement par points derrière Maurice Réjasse. Il fait donc partie des grands favoris de ce championnat qui se déroule à Lalinde. Si Maurice Réjasse confirme sa première place en remportant le titre, Alain Desplat passe totalement à côté de ce championnat malgré un parcours à sa convenance.  Il traverse alors une période de découragement d’autant plus qu’il ne va pas être épargné par les crevaisons et les chutes.

Alain Desplat retrouve le chemin de la victoire, le 9 août, à Lussac Les Eglises.  où il règle, au sprint, un groupe de quinze concurrents.

Le 15 août, à Saint Léger Magnazeix, il s’impose, une nouvelle fois, au sprint.

La fin de saison approche et Alain Desplat en dresse le bilan. A 18 ans, il a remporté huit courses en première catégorie. C’est une belle performance surtout si l’on tient compte de la malchance qui l’a accompagné durant toute cette saison.  Il a, en effet, été victime de trois chutes sérieuses mais il a aussi subi un nombre de crevaisons impressionnant, 23 au total, ce qui est sans doute un record en la matière.

1961 – Une saison en région parisienne.

Alain Desplat  a décidé de quitter son club d’origine l’Union Vélocipédique Limousine pour signer au CSM Puteaux. Le directeur sportif, Gaston Plaud,  est un ami de son père. Ce changement de club doit lui permettre de participer aux grandes épreuves de la région Parisienne.

Mais, sous le maillot bleu aux parements jaunes, l’exil en région Parisienne ne va pas se dérouler comme il l’avait envisagé. Ainsi, Alain Desplat a du mal à s’habituer aux horaires des courses Parisiennes qui partent toutes à 7h 30 du matin ce qui oblige les coureurs à se lever à 5 h pour déjeuner à 5h 30.

Le 26 mars, il se classe 8^ème de Paris-Evreux, dans le même temps que le vainqueur Pierre Sutter, licencié à Charenton.  Le 9 avril, il est classé 17^ème ex-aequo de Paris-Pacy sur Eure.

La malchance est de retour. Alain Desplat est victime d’une chute au Grand Prix de Boulogne Billancourt, il crève à 10 kilomètres de l’arrivée de Paris-Mantes et il tombe lourdement à 18 kilomètres du départ de Paris-Rouen, sa roue étant inutilisable, il est contraint à l’abandon. Il s’en suit une série de contre performances. Sans force, les abandons se succèdent. Il doit  décliner sa sélection pour disputer le Tour du Berry afin de ne pas prendre la place d’un coéquipier  beaucoup plus en forme que lui. Début juin, il finit par trouver la raison de son affaiblissement, un ver solitaire qu’il va faire disparaître.

Le 25 juin, Alain Desplat prend le départ du Championnat de l’Ile de France qui se dispute, à Montlhéry, avec la célèbre côte Lapize que les 96 participants doivent escalader à 20 reprises. Sans être dans une forme exceptionnelle, Alain Desplat parvient à se glisser dans le groupe de tête fort de 25 unités. En prenant la 15^ème place à 1′ 15″ du vainqueur, Daniel Beaumont, qui a devancé, au sprint, Jacques Gestraud,  il obtient, de justesse, sa qualification pour participer au championnat de France qui doit se disputer, à Pau, le 23 juillet.

Durant la seconde partie de la saison, Alain Desplat ne retrouve toujours pas la forme qu’il espérait. Ceci va avoir une conséquence sur son affectation militaire. A sa grande surprise, il est, en effet, mobilisé plus tôt que prévu et le CSM Puteaux n’a pas fait, à temps, les démarches nécessaires afin qu’il soit affecté au Bataillon de Joinville comme son palmarès le lui permettait. Il se retrouve donc sur la base aérienne de Bilda, en Algérie Française.  Heureusement pour lui, au mois de décembre, il va pouvoir regagner le territoire national.

1962 – Sous les drapeaux.

De retour en France, Alain Desplat est affecté à la Base Aérienne de Limoges Romanet. Il revient à ses premiers amours en signant à l’Union Vélocipédique Limousine. Il quitte également l’équipe de Gaston Plaud pour trouver un partenariat auprès de Raymond Louviot. qui dirige l’équipe amateur VC 12^ème Gitane Leroux.

Le 30 avril, Alain Desplat participe à l’éliminatoire du Championnat de France Militaire qui se déroule sur 160 kilomètres avec un départ et une arrivée à Limoges. Une grande boucle conduit les coureurs à Mortemart, Mézières sur Issoire, Bellac, Le Dorat, Magnac Laval, à nouveau Bellac et retour à Limoges. Alain Desplat, s’il figure au rang des favoris, arrive diminué au départ de cette éliminatoire. Un épanchement de synovie l’a contraint au repos durant une vingtaine de jours. Sur les 60 partants, ils ne sont plus que douze au premier passage à Bellac à pouvoir espérer l’emporter.  Parmi ces douze, Alain Desplat se montre un des plus actifs. Au second passage à Bellac, ils ne sont plus que neuf. Alain Desplat place une première attaque à laquelle répondent le Bordelais, Jean Claude Desplat, Sarnette, Sanchez et Murphy. A 30 kilomètres  de l’arrivée, Jean Claude Desplat prend le large et il va augmenter régulièrement son avance jusqu’à l’arrivée. Sanchez, Bordelais lui aussi, fait de même quelques kilomètres plus loin. Jean Claude Desplat passe la ligne d’arrivée avec 1′ 54″ d’avance sur Sanchez et 2′ 12″ sur Alain Desplat qui est allé chercher, au courage, une 3^ème place qui lui permet de se qualifier pour le championnat de France qui doit se disputer, à Revel, au mois de juin. Malheureusement pour lui, ce jour là, Alain Desplat va faire partie des nombreux coureurs victimes de crevaisons.

Le 11 juin, Alain Desplat a été sélectionné par son club pour participer au championnat du Limousin des Sociétés,  sur le parcours suivant  : Limoges Beaublanc, Moulin Rabaud, Bellegarde, Nieul, Peyrilhac, Cieux, Vaulry, Blond, Mortemart, Le Chêne Pinier, Oradour  sur Glane, Veyrac,  Moulin Rabaud, Beaublanc, soit 80 kilomètres. Six équipes vont lutter pour le titre, l’Union Vélocipédique Limousine, le Cyclo Racing Club Limousin, le CC Lindois, l’AC Creusoise, le CC Bergerac et le VC Tulle. Le CC Lindois vainqueur des trois dernières éditions est le grand favori. L’Union Vélocipédique Limousine Sobriété Meubles Masbou a constitué une très solide équipe avec Jacques Pradaud, Raymond Hébras, Gilbert Picot, Alain Desplat et Yves Chabrier. Leurs très bons relais vont avoir raison des coureurs du CC Lindois ( Bernard Fifre, Michel Bidart, Michel Empinet, Louis Melchior et Roger Tabanou). Ces derniers vont baisser les bras dans le final et vont laisser filer le titre pour 32 secondes. Le Cyclo Racing Club Limousin composé de Maurice Réjasse, Georges Aymard, Jacques Arlequin, Gilbert Deloménie et Henri Rabaute, malgré les très gros relais de ce dernier sur les deux tiers du parcours doit se contenter de la 3 ^ème place à une minute 27.

Le 20 août, Alain Desplat renoue enfin avec la victoire, à Sornac. Au 7^ème des trente tours de circuit qui comporte l’ascension d’une côte difficile, Jean Marie Bouzou du VC Beaulieu, Jacques Pradaud de l’Union Vélocipédique Limousine et Alain Desplat s’échappent. Grignotant seconde après seconde, les trois hommes creusent l’écart. Le premier à réussir la jonction est le puissant coureur du Cyclo Racing Club Limousin, Maurice Réjasse. En fin tacticien, Raymond Hébras l’imite quelques tours plus tard. Près de l’arrivée Maurice Réjasse relance le rythme et seul Alain Desplat peut prendre sa roue.  Au sprint, la victoire revient au jeune militaire de la Base Aérienne de Romanet.

1963 – Une honorable saison.

A l’aube de la saison 1963, Alain Desplat, qui s’apprête à être démobilisé, estime qu’il n’a plus rien à faire avec les amateurs. Il vient de solliciter une licence d’indépendant. Le jeune Limousin vient également de signer un contrat type professionnel, avec fixe mensuel et primes kilométriques, chez Flandria marque qui équipe Rik Van looy et sa célèbre garde rouge.  Tout ceci gràce à Mr Fretz, Agent Flandria, à Limoges. Pour préparer la saison et mettre toutes les chances de son côté, Alain Desplat  part, dès sa libération, sur la côte d’Azur, à Menton, en compagnie d’Hubert Fraisseix, de Raymond Poulidor et de Claude Mazeaud.

Le 24 mars, un trio de l’Union Vélocipédique Limousine, composé d’Alain Desplat, de Jean Folch et de Raymond Hébras se rend à Civray pour disputer le Prix d’Ouverture. La bataille est sévère sur les 135 kilomètres courus contre un vent extrêmement violent. Au 120^ème km,  le Poitevin, Jean Pierre  Andrault passe à l’attaque. Jean Folch et Alain Desplat répondent immédiatement. Les trois hommes ne seront pas repris. Au sprint, bien amené par Jean Folch, Alain Desplat s’impose facilement.

Mi mai, Alain Desplat est heureux d’apprendre qu’il est retenu pour participer à la Route de France qui doit se dérouler du 25 mai au 1^er juin. Il fait partie de l’équipe Flandria. Malheureusement, au tout dernier moment, Alain Desplat va devoir renoncer à sa sélection en raison d’une blessure mal placée. Sur le podium de cette Route de France on va retrouver trois coureurs qui vont faire leur preuve par la suite chez les pros, Lucien Aimar, Georges  Chappe et Raymond Delisle.

Avide de revanche sur le sort, Alain Desplat se déplace, le 2 juin, dans la Vienne, à Blanzay. Disputée sur un circuit roulant, cette épreuve voit 10 hommes se porter en tête à 10 bornes de l’arrivée. Les Poitevins sont en nombre mais Alain Desplat peut compter sur son partenaire de l’Union Vélocipédique Limousine, André Bernard qui va se dévouer pour lui en lançant le sprint à 300 mètres de la ligne d’arrivée en poussant un énorme braquet. Alain Desplat, bien calé dans sa roue, va devancer aisément tous ses adversaires.

Le 16 juin, c’est à Confolens que se déroule le Championnat du Poitou des Sociétés. Le VC Confolentais est chargé de l’organisation. Le circuit proposé passe par Saint Maurice des Lions, Esse, Confolens, Hiesse, Pleuville, Benest, Champagne Mouton, Saint Laurent de Ceris, Ansac et retour à Confolens soit 80 kilomètres. C’est un parcours valloné sur lequel les rouleurs ont la part belle. 19 équipes ont fait parvenir leur engagement. Les meilleurs représentants dans les diverses formations sont Jean Pierre Andrault , Claude Perrotin  (UV Poitiers), Christian Pailler et Roland Delaunay  (OC Royan), Jean Pierre Gréau, (Saintes), Jacques Bégué (La Rochelle),  André Duclaud, (CA Civray), Serge Beaulieu (Cycle Poitevin), Claude Gabard et Kleber Bassereau (Chatellerault), Robert Magnan (Niort). L’Union Vélocipédique Limousine Meubles Masbou, dernière détentrice du titre de Champion du Limousin des Sociétés, est également présente. Les Jacques Pradaud, Henri Poulidor, Yves Chabrier, Marius Archambaud et Alain Desplat sont bien décidés à défendre leur chance sur ces terres de Charente Limousine.  Le Cyclo Racing Club Limousin a pour capitaine de route  Maurice Réjasse qui a avec lui Georges Nadalie, Henri Rabaute, Henri Fournier , Guy Faucher. Les 19 équipes s’élancent toutes les trois minutes des Allées de Blossac, à Confolens. Au pointage à Pleuville, les deux clubs de la Haute Vienne occupent les deux premières places avec un avantage pour l’Union Vélocipédique Limousine. Dans la seconde partie du parcours, le VC Chatelleraudais va faire une remontée en dépassant successivement le Cycle Poitevin et l’OC Royan. Ce ne sera pas suffisant. A l’arrivée, devant le stade de la Tulette, les chronos parlent d’eux mêmes. L’Union Vélocipédique Limousine réalise le meilleur temps en couvrant les 80 kilomètres en 1h 56′ 16″. C’est le deuxième titre consécutif pour Alain Desplat.

Le 30 juin, André Dufraisse joue le rôle de directeur sportif en  accompagnant Alain Desplat, Henri Poulidor, Yves Chabrier, Jacques Pradaud et Marius Archambaud, à Pons, pour disputer le championnat du Poitou des Indépendants. A l’issue des 178 kilomètres de course, 13 hommes qui se sont détachés dans les rampes de Mortagne, se présentent ensemble pour se disputer le titre. Le Rochellais, Claude Vallée se montre le plus rapide. Il devance le coureur de Mansle, Eugène Fourgeaud. Alain Desplat prend la 3^ème place ce qui lui donne son billet pour participer, le 20 juillet, au championnat de France, à Sancerre.

Le 14 juillet, Alain Desplat participe au 33^ème Circuit de la Vienne. Cette épreuve internationale est ouverte aux Pros.  Après 233 km de course les hommes de Pelforth Sauvage Lejeune se montrent les plus performants d’un groupe de 13 qui se présente au sprint. Ils enlèvent les deux premières places avec Jean Pierre Vanhaverbeke et Laurent Christiaens. Alain Desplat obtient une honorable 5^ème place.

Le 20 juillet, à Sancerre, le champion du Poitou des indépendant, Claude Vallée, devient champion de France de cette catégorie. Alain Desplat qui multiplie les crevaisons depuis le début de la saison doit, à nouveau, mettre pied à terre et renoncer.

Ce championnat de France ne restera pas un bon souvenir pour les coureurs de l’Union Vélocipédique Limousine. Sur le contre la montre par équipe, avec Henri Poulidor, Marius Archambaud, Yves Chabrier, Alain Desplat et Jacques Pradaud, l’Union Vélocipédique Limousine pouvait envisager un classement parmi les 10 premiers. Ce ne fut pas le cas. Au passage du 30^ème kilomètres, après un départ rapide, les coureurs du président Germaneau sont encore dans le coup, mais au 40^ème kilomètre, Henri Poulidor ne peut plus suivre le rythme et au 44^ème, Yves Chabrier, pris de vomissements, doit, à son tour, laisser continuer ses compagnons sans lui. Alain Desplat, Jacques Pradaud et Marius Archambaud, sous une chaleur torride, terminent la première boucle, mais découragés, ils ne sentent pas la force de poursuivre à trois, les cinquante derniers kilomètres restants.

Le 22 septembre, l’Union Vélocipédique Limousine se rachète en raflant les quatre premières places, à La Jonchère. A la fin du 1^er tour, à la faveur d’une prime, Alain Desplat prend quelques longueurs d’avance. Roulant très facilement, il accroit régulièrement son avance qui va atteindre plus de trois minutes à l’arrivée. Dans le dernier tour, Jean Folch et Yves Chabrier sortent du paquet pour prendre les 2^ème et 3^ème place. Raymond Hébras complète le succès de l’Union Vélocipédique Limousine en prenant la 4^ème place, au sprint.

Le lendemain, Alain Desplat récidive à Nexon.  Au 2^ème tour, Jacques Pradaud,  Robert Magnan, Maurice Réjasse et Henri Rabaute se sauvent. Le tour suivant voit le retour de Guy Dubois et d’Alain  Desplat. Jusqu’au 6^ème et dernier tour, le groupe des six tient à distance le peloton. Au sprint, Alain Desplat s’impose devant Henri Rabaute et Jacques Pradaud.

1964 – Une chute en début saison contrarie ses projets.

Début 1964, Alain Desplat change à nouveau de tunique. Toujours licencié à l’Union Vélocipédique Limousine, il fait aussi partie des quatre indépendants que Raoul Rémy à bien voulu engager dans son équipe Margnat Paloma.

Début janvier, Alain Desplat part en stage, au Baléares, en compagnie de Jacques Gestraud. Il retrouve sur place, Federico  Bahamontes, André  Darrigade,  Jo Velly,  Joseph Novales, Esteban Martin,  Luis Otano etc… Malheureusement, la malchance le poursuit. Alors que l’équipe rentre d’une séance d’entrainement, une chute collective se produit, sept hommes se retrouvent à terre. Alain Desplat se relève avec une fracture du coude droit.

Alain Desplat retrouve la compétition seulement au mois de mai. Le 1^er mai,  il termine 15^ème du Circuit de la Vienne dans le même temps que le vainqueur, le Hollandais,  Bastiann Maliepaard.

Le 10 mai, il termine 4^ème de Paris-Rouen dans le même temps que le vainqueur Désiré Letort.

Le 17 juin, Alain Desplat prend le départ de la nocturne des matelas Bon Repos à Limoges. Il faut attendre le 23^ème tour pour voir l’échappée la plus sérieuse se dessiner. Elle est à l’initiative du coureur de Civray, Daniel Barjolin et du coureur de Royan, Christian Pailler. A mi-course, Alain Desplat, Pierre Barrière (Bordeaux),  Michel Gonzales (Bayonne),  Jean Ricou (Royan), Claude Gabard (Chatellerault), Jacques Pradaud (CRCL),  Jean Claude Lavergne (UVL) et Bernard Champion (VC Cholet) bouchent le trou.  A 20 kilomètres du but, Hubert Fraisseix (UVL) et Jacques Suire (Bordeaux) tentent un rapprochement qui va s’avèrer payant à 8 kilomètres de l’arrivée. Ils sont donc 12 à pouvoir l’emporter. Dans le dernier kilomètre, Hubert Fraisseix a dans sa roue Alain Desplat et le Bordelais Pierre Barrière qui prépare le sprint pour Michel Gonzales. Ce dernier s’étant montré le plus rapide lors des primes a la faveur des pronostics. A une centaine de mètres de la ligne, Alain Desplat et Michel Gonzales sont aux coudes à coudes et c’est finalement Alain Desplat qui l’emporte d’extrême justesse.

Le 21 juin 1964, le Cycle Poitevin organise le Championnat du Poitou des Sociétés, à Vouneuil sous Biard, à 7 kilomètres de Poitiers. Quinze équipes vont s’affronter sur un parcours en forme de huit pour un total de  75 kilomètres. L’Union Vélocipédique Limousine, tenante du titre, défend ses chances avec une solide équipe composée de Marius Archambaud, de Paul Besse, d’Yves Chabrier, d’Alain Desplat  et d’Yves Rault. Le Cyclo Racing Club Limousin aligne Hubert Parinet, Albert Peter,  Maurice Réjasse,  Henri Rabaute et Jacques Pradaud. Si l’UVL et le CRCL sont à ranger parmi les favoris, le CA Civray avec Daniel Barjolin, André Duclaud, Jean Thomas et Jean Paul Chaumillon et le VC Saintais avec Jean Claude Moussard, Jean Pierre Gréau et Jean Paul Lebeau sont en mesure de jouer les troubles fêtes. L’Union Vélocipédique Limousine ne va pas faire mentir les pronostiqueurs. En tête à la mi-course, avec 39 secondes d’avance sur le CRCL, une minute sur le CA Civray et 1′ 45″ sur le VC Saintais, les hommes du président Germaneau affirment leur supériorité. La seconde partie du parcours ne va que confirmer la domination du club limougeaud. Bien amenés par Alain Desplat, Marius Archambaud et Paul Besse, l’UVL remporte un second titre de champion du Poitou des Sociétés. Si l’on ajoute le titre de champion du Limousin des sociétés acquis en 1962, c’est le 3^ème titre consécutif de champion des sociétés pour Alain Desplat.

Le 6 juillet, Alain Desplat s’impose à Thenon. Echappé dès la mi-course, il règle, au sprint, son compagnon d’échappée René Paulhiac, lequel a terminé 3^ème du championnat d’Aquitaine.

Le 14 juillet, comme tous les ans, la petite localité de Condat sur Vézère accueille les meilleurs coureurs Toulousains, Auvergnats, Limousins, Agenais, tous attirés par les nombreuses primes distribuées. A 14 kilomètres de l’arrivée, Alain  Desplat et Guy Frullani se sauvent. Alain Desplat ne tarde pas à décrocher son adversaire, il continue seul pour franchir avec 2′ 28″ d’avance la ligne d’arrivée. Derrière lui, le sprint du peloton est remporté par Paul Besse qui devance Hubert Fraisseix. C’est un nouveau triplé pour l’Union Vélocipédique Limousine.

1965 – Une saison difficile tout en côtoyant les pros.

En 1965, Alain Desplat est toujours indépendant et il est toujours licencié à l’Union Vélocipédique Limousine. En ce début de saison, les résultats tardent à venir, il est vrai que la malchance est encore au rendez-vous..

Le 27 juin, il participe au championnat du Poitou des Indépendants qui se déroule à la Roche Posay. A l’issue d’un sprint massif, Claude Gabard remporte le titre. Alain Desplat pouvait espérer tirer son épingle du jeu sur un parcours à sa convenance. Malheureusement, au 145^ème kilomètre d’une épreuve qui en comportait 180, il est victime d’une crevaison. L’allure extrêmement rapide ne lui permet pas de réintégrer le peloton, il est contraint à l’abandon.

Le 21 juillet, Alain Desplat est classé 8^ème ex-aequo au Critérium de Limoges remporté par Jan Janssen. On le retrouve également, le 31 juillet au Critérium de Saint Hilaire Les Places remporté par Jacques Anquetil où il prend la 6^ème place. Il est aussi présent au Bol d’Or des Monédières, puis au  Critérium de Felletin où il prend la 13^ème place à 1′ 36″ du vainqueur Jacques Anquetil.

Le 26 septembre, Alain Desplat remporte un de ses derniers succès de la saison à Montignac. La course se décante à 40 kilomètres de l’arrivée avec une échappée de huit coureurs. Alain Desplat s’impose au sprint devant les deux Toulousains Jol et Adrien Fantino.

En fin de saison, alors que la FFC a décidé de supprimer la catégorie des indépendants, Alain Desplat, malgré cette saison, en deçà de ses espérances, trouve une place au sein de l’équipe professionnelle Kamomé Dilecta récemment formée. Louis Caput en est le directeur sportif et Alain Desplat va désormais être l’équipier de Federico Bahamontes et d’André Darrigade.

1966 – 1967 – Un passage tardif chez les pros.

En 1966, pour sa première année officielle avec les pros, Alain Desplat n’obtient pas les résultats espérés.

Le 19 juin, il termine 9^ème ex-aequo des Boucles de la Seine que remporte Jean Louis Bodin devant Paul Lemeteyer.

On va le retrouver avec plus ou moins de bonheur au départ de nombreux critériums de la région, à Pleaux  où il termine 13^ème, à Châteauneuf La Foret, Saint Claud et au Prix de la Trinité à Guéret, ces trois  épreuves étant remportées par Gilbert Bellone. Il termine 14^ème du Critérium de Saint Hilaire Les Places que remporte Tom Simpson. Il est aussi présent au départ du Critérium de Felletin remporté par  le même Tom Simpson puis au départ du  Critérium de Limoges remporté par Rudi Altig et au Bol d’Or des Monédières remporté aussi par Rudi Altig.

On pouvait penser que ces modestes résultats ne lui permettraient pas de poursuivre son aventure chez les pros et pourtant, fin 1966, Alain Desplat trouve encore une nouvelle opportunité auprès de Jean de Gribaldi qui vient de créer deux équipes professionnelles avec la firme Tigra. La formation Tigra-Grammont sillonne les routes de France, celle baptisée Tigra-Enicar évolue surtout en Suisse et en Allemagne.

Cette saison 1967 n’est pas non plus extraordinaire pour Alain Desplat. Hormis une 24 ^ème place, obtenue le 20 avril au Grand Prix de la Marseillaise, une épreuve  remportée par Bernard Guyot devant Jacques Anquetil, Alain Desplat n’apparait pas dans les classements des autres épreuves.

Logiquement fin 1967, il tourne la page en décidant de quitter le milieu pro.

Alain Desplat va participer à quelques épreuves en 1968, toujours sous le maillot de l’Union Vélocipédique Limousine, avant de raccrocher définitivement son vélo.

Durant toute sa carrière, Alain Desplat aura connu beaucoup de malchance. Il fait partie de ces coureurs talentueux qui ont obtenu, très tôt de très bons résultats mais qui n’ont pas confirmé par la suite tous les espoirs placés en eux. C’est la cruelle incertitude du sport. Rien n’est jamais acquis. La chance fait aussi partie du jeu.

Sources des données retranscrites : Archives Populaire du Centre, Miroir du Cyclisme –  Site : Mémoire-du-cyclisme. 

Maquettes des maillots : Mémoire-du-cyclisme. Jean Louis Bey.

 

L’essentiel de son palmarès.

1956 –

1^er – Limoges – Petit Prix Fernand Latié.

1^er – Chalus.

1957 –

1^er – Prix des Jeunes de l’Union Vélocipédique Limousine.

1^er – Championnat du Limousin Minimes.

1^er – Prix des Nourrissons.

1^er – Levroux.

1^er – Moissannes.

1^er – Limoges – Cité Plaisance – Minimes.

1^er – Limoges – Petit Prix Fernand Latié.

1^er – Panazol – Prix des Jeunes.

2^ème – Prix des Jeunes de l’Union Vélocipédique Limousine.

3^ème – Prix des Jeunes de l’Union Vélocipédique Limousine.

5^ème – Le Breuil.

1958 –

1^er – Prix des Jeunes de l’Union Vélocipédique Limousine.

1^er – Premier Pas Dunlop Régional.

1^er – Forgevieille.

1^er – Saint Rabier.

1^er – Gorre.

1^er – Saint Aulaye.

2^ème – Premier Pas Dunlop de la Haute Vienne.

2^ème – Lubersac.

3^ème – Course de classement de l’Union Vélocipédique Limousine.

3^ème – Rancon.

3^ème – Saint Jouvent.

1959 –

1^er – Prix des Jeunes de l’Union Vélocipédique Limousine.

1^er – Grives.

1^er – Corgnac sur l’Isle.

1^er – Pont à la Planche.

1^er – Les Eyzies.

1^er – Lacropte.

1^er – Saint Amand de Boixe.

1^er – Saint Germain des Prés.

1^er – Saint Saud Lacoussière.

1^er – Flavignac.

1^er – Solignac.

1^er – Lubersac.

1^er – Vergt.

1^er – Saint Jouvent.

1^er – Peyrilhac.

2^ème – Montmorillon.

2^ème – Championnat du Limousin des Sociétés.

2^ème – Fursac.

2^ème – Tersannes.

2^ème – Championnat de l’Union Vélocipédique Limousine.

3^ème – Tarnac.

3^ème – Touzac.

4^ème – Châteauroux.

4^ème – Malaville.

4^ème – Limoges – Prix des Espoirs.

4^ème – Limoges – Prix Montplaisir.

4^ème – Saint Sulpice d’Excideuil.

6^ème – Neuville du Poitou.

8^ème – Trémolat.

9^ème – Objat.

1960 –

1^er – Course de classement de l’Union Vélocipédique Limousine.

1^er – Limoges – Prix Charles Clément.

1^er – Saint Dizier Leyrenne.

1^er – Saint Savin.

1^er – Fontanières.

1^er – Lussac Les Eglises.

1^er – Saint Léger Magnazeix.

2^ème – Poitiers-Limoges.

2^ème – Bellac – Prix du Champ de Foire.

3^ème – Buzancais

3^ème – Championnat du Limousin des Sociétés.

3^ème – Flavignac

3^ème – Châteauroux.

3^ème – Championnat de l’Union Vélocipédique Limousine.

6^ème – Saint Martial de Valette.

7^ème – Civray.

7^ème – Touzac.

7^ème – Brive – Prix Martini.

10^ème – Limoges – Le Vigenal.

1961 –

2^ème – Magnac Laval.

6^ème – Course de classement de l’Union Vélocipédique Limousine.

6^ème – Vicq sur Nahon.

8^ème – Paris-Evreux.

10^ème – Aigurande.

1962 –

1^er – Championnat du Limousin des Sociétés.

1^er – Sornac.

2^ème – Paulhac.

2^ème – Saint Léger Magnazeix.

3^ème – Eliminatoire Championnat de France Militaire.

4^ème – Le Forêt Montboucher.

6^ème – Limoges – Prix Centre Pneu.

10^ème – Salagnac Clairvivre.

1963 –

1^er – Civray.

1^er – Blanzay.

1^er – Championnat du Poitou des Sociétés.

1^er – La Jonchère.

1^er – Nexon.

2^ème – Course de classement de l’Union Vélocipédique Limousine.

2^ème – Tersannes.

2^ème – Mauduis.

2^ème – Saint Laurent sur Gorre.

3^ème – Championnat du Poitou des Indépendants.

3^ème – Lussac Les Eglises.

3^ème – Bénévent l’Abbaye.

3^ème – Saint Dizier Leyrenne.

4^ème – Saint Alpinien.

4^ème – Ruelle.

4^ème – Montjean.

5^ème – Prix Doc et Suma – 2^ème étape.

5^ème – Circuit de la Vienne.

5^ème – Vayres Les Roses.

6^ème – Saint Mathieu.

6^ème – Montignac sur Vézère.

7^ème – Champs sur Tarentaine.

9^ème – Limoges – Prix Charles Clément.

9^ème – Ambazac.

1964 –

1^er – Limoges – Nocturne de Beaublanc.

1^er – Thenon.

1^er – Championnat du Poitou des Sociétés.

1^er – Condat sur Vézère.

2^ème – Montjean.

2^ème – Confolens.

2^ème – Aurillac.

3^ème – Saint Cyprien.

3^ème – Champagné Saint Hilaire.

4^ème – Moutier Rozeille.

4^ème – Paris-Rouen.

5^ème – Mauriac.

6^ème – Bellac – Prix de la Ville et des Commerçants.

6^ème – Critérium de Limoges.

7^ème – Allassac.

1965 –

1^er – Montignac.

4^ème – Bellac – Prix de la Ville et des Commerçants.

4^ème – Miallet.

6^ème – Critérium de Saint Hilaire Les Places.

8^ème – Critérium de Limoges.

1966 –

8^ème – Aigueperse.

1968 –

6^ème – Moutier Rozeille.

7^ème – Fontanières.